Les peintures de Patricia Dubien sont une déclinaison sur un même thème. La composition pourrait presque paraître abstraite tant elle est dépouillée – une ligne d'horizon qui définit deux espaces de couleurs occupant un tiers et deux tiers de la toile. Il ne s'agit pas d'aplats monochromes mais de surfaces aux mélanges subtils donnant l'aspect d'un velouté changeant à la lumière. Les couleurs sont profondes. La ligne d'horizon réalisée à l'encre de Chine évoque les éléments de base du paysage – clochers, montagnes et arbres se détachant sur un ciel presque unis. Chaque élément de la peinture pourrait être réaliste, mais rien n'est naturaliste. Il s'agit bien d'évoquer sans démontrer, d'en appeler à la sensualité plus qu'à la mémoire. Le travail de photographie de Patricia Dubien rejoint ces préoccupations d'une observation sensuelle du naturel qui dépouille l'image et la recadre pour en extraire une essence évidente. Dans la série des montages peintures-photographies, le trouble de ces motifs désincarnés et pourtant si familiers est accru par les effets de surimpressions qui font deviner sans faire voir, qui dissimulent autant qu'ils découvrent une nature réelle mêlée d'artificiel.

Pauline Faure .
septembre 2012
 
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Peinture paysage .

En regardant des pierres paysages, que les Extrêmes-Orientaux nomment suisekis, je pense à ces toiles de Patricia Dubien. Comme pour ces minéraux, phénomène naturel où on devine, dans les couches fossilisées des contrées imaginaires prisonnières du temps, des villes s'esquissent, formant une frontière entre un monde d'en bas, souvent une couleur travaillée par le pinceau, pur étalement de peinture et un monde d'en haut, ciel sur lequel se découpe un dessin noir, encre de chine.
De quels temps immémoriaux relèvent cette peinture, comme ces pierres ?
Un temps géologique, un temps qui se révèle par couche. Un espace qui s'empile, qui se malaxe, qui se dépose, sédimente. La coupe d'une pierre paysage est comme une tranche de terre à forer. La position verticale de la peinture lui permet de redéfinir l'horizon, de faire basculer les couches enfouies devant notre regard. Autrement appelées par les Chinois, les « pierres à rêves », ces « ruines faites de substances minérales fluides et diversement colorées, autrefois liquides et converties à la solidité du marbre par l'action d'un esprit coagulant et « gorgonique », comme les décrit en 1733 le naturaliste allemand Franz Brückman dans De marmore variorum locorum in specie Florentino, ne sont-elles pas des sortes de chimères ? Elles représentent souvent des lieux, figurant un village imaginaire, avec son clocher, des toits, comme une ville à deviner. Les encres noires sur ses toiles, lignes et monts qui dessinent ces villes accidentelles, au gré des tâches formées par le geste de la main, laissent advenir un monde chaotique et pourtant presque réel, comme les accidents géologiques d'où sont issues ces pierres fossilisées.
Avec une infinie constance, dans l'acte de réitération qu'est la série, Patricia Dubien renouvelle la patience d'un temps qui est à l'origine. Et c'est peut-être dans cette infinie humilité de ce rapport à la nature qui prendra toujours le dessus que se trouvent la force et la beauté de sa peinture. Une pierre paysage.

Hélène Joly .
décembre 2011
 
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horizons de mémoire


chanté la mémoire des paysages comme un bouleversant devoir de peinture
des horizons alors à prononcer ici pour relire, relier, recroire
lignes poétiques pour illuminer, rejoindre l'élan initial

ressenti, abordé, établi quatre moments, quatre approches de l'image, livrés par vos toiles, selon un processus, un ordre, précis de mémoire

ouverture d'un amont, souvenirs
paysage du tableau, théologie de l'horizon
continuation en aval, un réel relu
final, les moments rassemblés exposés dans une mémoire perspective


cerné ainsi le processus des persistances, leur dialogue et leur musique, l'image éclairée

devant la toile silencieuse, retrouvé ensuite comme une recherche de joie, les thèmes de ces quatre mouvements, cheminement et débordement des impressions cumulées, impression remarquable, achèvement
(prononcé ici tout le ressenti de ces étapes pour dialoguer avec l'œuvre, la prolonger peut-être)

lignes à hauteur de lignes,
investi d'idéales étendues,
versé

lire la suite

Pierre Cressant .
décembre 2008
 
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Au hasard de ma promenade, votre tableau...

Paysage de ville imaginaire, simple ligne parmi la couleur et le grand espace, tout y est et puis cette ville qui semble s'évanouir lorsque notre regard se rapproche; voir ce qui est, voir ce qui n'est pas, alternance troublante qui met à mal l'illusion même.
Peinture de deux mondes en un même temps, en une même surface, le lisible et l'invisible. Cette dialectique est au coeur de vos paysages et me touche au plus haut point. J'ai souvent vu les paysages ainsi sans jamais pouvoir les retrouver par la suite. Depuis cette promenade c'est chose faite.
Et votre tableau que l'on admire ainsi de la rue, d'un trottoir à l'autre ne peut pas être mieux présenté : un tableau visible dans une ville invisible, le regard concentré sur l'oeuvre, un tableau invisible dans une ville visible, l'oeuvre appartenant alors tout entière au domaine de la rue, se confondant à elle. Et c'est cette douce et ennivrante impression de disparition et d'apparition de ma ville que je retrouve au coeur de votre tableau, le long de cette ville, simple ligne, que mon regard essaye d'accrocher dans ce double effet séducteur où prend naissance l'insaisissable. Une peinture comme révélée par l'alternance des points de vue.
Cet art qui s'immisce jusque dans notre quotidien et qui prend là tout son sens et sa force.

Pierre Cressant .
février 2008
 
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Les infinis de la peinture.

"Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d'où il est tiré, et l'infini où il est englouti." PASCAL "Pensées"


Car enfin qu'est-ce que je suis devant la peinture de Patricia Dubien?

Un questionnement à l'égard de son infini, un vertige à l'égard de son horizon, un milieu entre ciel et terre. Infiniment éloigné de comprendre les plaines, la limite des espaces et leur principe sont pour moi invinciblement cachés dans un secret difficilement pénétrable, également incapable de voir le néant d'un paysage infini où je me pers en interrogations.
C'est ainsi que dans un premier temps, je ne vois devant moi que de plats paysages découpés de lignes bocagères jusqu'à l'horizon. De plus près en lisant le titre des oeuvres, j'y découvre l'évidence de couleurs dominantes: bleu, jaune, marron, etc...Quelquefois les cartels deviennent à peine plus bavards en apportant des précisions tout aussi sommaires: bleu marine, citron vert... Pourtant c'est à partir du titrage de ces constats élémentaires, que je prends conscience de l'infini de ces images qui se concentre dans le fini radical de la peinture.Face à moi, un aplat de couleur monochrome à l'huile occupe souvent la moitié inférieure de la toile, qu'il nomme en affirmant la force infinie de sa présence. En position frontale devant la muralité picturale d'une construction qui porte d'autres éléments de couleurs contrastées empilés sur le soubassement. Le poids de ces couleurs maçonnées font souvent grincer des accords de ton, inversant les illusions de lointain. Par exemple un premier plan de couleur froide, par ce qu'il est surmonté d'une bande colorée étonnamment chaude, fait la perspective en réaffirmant la verticalité de la peinture. Patricia coupe aussi dans le vif en faisant suinter entre ces fonds de couleur unie, des lignes hasardeuses d'encre de chine noire. La peinture à l'huile épaisse et opaque semble se scinder en laissant apparaître la liquidité de blessures horizontales. Le fini des formes peintes se déchire sur l'infini de profondeurs obscures. Ces lignes fracturées et brisées ne me font plus croire à des alignements d'arbres et de haies, mais percent la peinture d'interstices d'un infini profond.
Et c'est ainsi que je découvre les photographies de l'artiste peintre. La matité des couleurs posées solidement sur toile est remplacée par le brillant lumineux du tirage argentique, et les vastes espaces monochromes juxtaposent tout autant leurs surfaces intensément colorées. Patricia m'explique qu'elle vise des éléments naturels au niveau du sol ou de surfaces aquatiques. Par la magie des agrandissements, des espaces minimalistes sont fixés à échelle un. C'est ainsi que de minuscules végétaux s'insinuent, et cette fois au lieu de s'inscrire en profondeur comme font les encres au sein des peintures à l'huile, ils semblent proliférer organiquement en de microscopiques croissances. L'infiniment petit s'élargit alors de l'échelle infinie d'un horizon mutant. Ces photos/peintures lavées d'humides glissements m'invitent à rêver devant l'infini de plages balayées de lumière.
Que se soit en peinture ou en photo, quand l'artiste utilise la verticalité du format, elle renforce la frontalité de ses oeuvres. Les peintures, dans leur partie haute me font planer sur des cieux, uniques éléments peints avec réalisme, alors que paradoxalement encore ils sont seuls à exprimer leur immatérialité. L'artiste peintre me donne dans un premier temps l'impression d'infinies perspectives, pour en réalité dresser devant moi la réalité dense de la peinture en me laissant poursuivre la remontée de mon regard vers un ciel illusoirement lointain. Et c'est ainsi que mon regard qui n'a cessé de gravir de bas en haut la planéité de ces peintures peut devant les diptyques panoramiser' de gauche à droite. Des extensions panoramiques extérieures au format s'insinuent dans les failles encrées de fluidité pour conquérir un espace mental que je situe bien évidemment dans le vide étroit coupant verticalement en deux le diptyque, à qui il donne sens. Cette extension panoramique, je la retrouve dans une vidéo .'Tu vas où?' qui dans l'espace/temps cette fois, permet à Patricia d'associer photos/peintures et images en mouvement. Des vagues peuvent en partie laver ces surfaces paysagères et noyer ces landes colorées selon le rythme alterné des marées. Très naturellement, l'artiste scénographe dispose en diptyque des photographies numériques extraites de vidéo, quelle présente à l'horizontale. Ainsi cette remontée à la surface,cette superposition d'images, ce glissement perpétuel, grâce à cette mise en espace me fait plonger au coeur d'un monde aux perspectives illimitées, et fini dans la profondeur insondable de sa matière.
Car avant tout l'oeuvre de Patricia Dubien nourrit et se nourrit des infinis de la peinture. « Because, at the end, what’s the man in the nature? Anything in face of the infinity, everything in face of nothing, in the middle of anything and everything. Infinitively far from the comprehension of extremes, the end of the things and their principles are for him invincibly hidden in an impenetrable secret, equally unable to see the nothing from he comes from, and the infinity where he has swallowed up. PASCAL, “Thoughts”

Because finally, what I am, in front of Patricia Dubien’s painting?
A questioning in face of his infinity, a vertigo in face of his horizon, a midlines in between of sky and earth. Infinitively far from plains’ comprehension, the limit of spaces and their principles for me are invincibly hidden in a difficultly penetrable secret, equally unable to see the nothing of an endless landscape where I loose myself in interrogations.
That’s for instance in a first time, I don’t see in front of me anything but some flat landscapes cut by (floating) lines until the horizon. The nearer, reading the works’ title, I discover the evidence of dominants colours: blue, yellow, brown, etc…
Sometimes, the etiquettes (cartels) become a little more talkative, providing some rather brief details: marine blue, lemon green…Yet it’s at the beginning of the title of these elementary observations that I become conscious of the infinity of these images who concentrate in the radical end of the painting.
In front of me, an “a plat” of monochrome oil colour often occupies the inferior half of the canvas, who nominates itself declaring the infinitive strength of its presence. In a frontal position facing the pictorial wall of a construction that brings other elements of contrasting colours piled up the base.
The weight of these amalgamated colours makes the chords of tones screeching, reversing the illusions of remoteness, for example a first level of a cold colour, because it’s surmounted by a surprisingly coloured band of an hot tone, create the perspective by reaffirming the verticality of the painting.
Patricia cuts to the quick making exhaling into these backgrounds of unified colour, some hazardous lines of black china ink.
The painting of fat and opaque oil seems to split up making to emerge the liquidity of the horizontal injuries.
The integrity of painted forms tears up onto the infinity of obscures deeps.
These fractured and broken lines don’t make me think any longer about an alignment of trees and hedges, but penetrate the painting with cracks of a deep infinity. And that’s how I discover the photographs of the painter artist. The opacity of colours, firmly put on canvas is replaced by the bright shining of manual impression, and the large monochrome spaces juxtapose as many intensively coloured surfaces.
Patricia explains to me that she aims at natural elements at the ground level or at the aquatic surfaces.
For the magic of the enlargements, some minimalistic spaces are fixed on scale one.
That’s how some minuscule vegetables insinuate, and this time at the place of inscribing in deepness, like the inks make in the oil painting, they seem to proliferate organically into microscopic growth.
These pictures/paintings washed by wet slides invite me to dreaming in front of the infinity of beaches swept of light. Either in painting or photography, when the artist uses the verticality of the format, she reinforces the frontlet of her artwork. The paintings, on their superior part makes my head to be into the clouds, the only elements painted with realism, whereas paradoxically again they are the only ones to express their immateriality.
The painter artist gives me at first the impression of infinite perspectives for in reality straightening up in front of me the direction of my look towards an illusively far sky. And that’s how my look that hasn’t ended to engrave from low to high the plainness of these paintings, can beside the diptychs “panoramizing” from left to the right. Some panoramic extensions external to the format insinuate into the faults inked of fluidity for conquering a mental space that I place with evidence in the tight emptiness cutting vertically in two the diptych, in order to giving to it a sense.
This panoramic extension, I find it in a video. “Où vas-tu? (“Where do you go?”) that in the space/time this time makes Patricia to be able to associate pictures/paintings and images in motion.
Some waves can partially wash away these landscaped surfaces and drown these coloured heaths according to the alternate rhythm of tides. Really naturally the artist/set designer arranges in diptychs some numerical photography taken from video, that she presents in an horizontal format. So this raise to the surface, this superposition of images, this perpetual sliding, thanks to this placing in space makes myself immersing in the heart of a world of unlimited perspectives and to end in the secret depth of her material.
Because, first of all, the work of Patricia Dubien nurtures and nurtures herself of infinities of painting.

Bernard Point .
mars 2006
 
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Les ombres passent encore trop vite ou se feraient attendre, l'espace est ici multiplié qui attend ma compréhension et voici déjà le « comment c'est fait ? ». Car je n'ose pas prononcer le « comment ça marche ? », j'attends toujours d'une photographie qu'elle ait imprimé un lieu et pas un instant, une réalité et pas l'esquisse d'un imaginaire, l'image d'un souvenir mais pas son émotion, suis-je beaucoup trop figuratif ? Ou fainéant. Et devons nous toujours, par une ancienne condamnation, chercher dans l'icône ce qu'on connaît déjà ou ce qu'on peut voir ailleurs ? La reconnaissance, ceci est un arbre, ceci est vraiment une pomme, ici est la mer, ici est le paysage, à côté de ce paysage est le même paysage à une heure différente, allons bon, ceci est un hiver ou ailleurs, regarde, oh, un nuage, un décor de western au format des serpents, le vent est passé par ici comme le furet passe dans la chanson mais on en parle sans l'avoir vu, la peinture serait l'image habitable et de préférence habitée, souvenir ancien de ma découverte du Louvre et de ses filles peintes (nues, j'aime qu'on me raconte une histoire ), la peinture et son lent travail et j'ai de la reconnaissance pour les images de Patricia Dubien, devant elles je me raconte les histoires cherchées, j'y fais les voyages sans la peur de me perdre et je les habite et je m'y habitue, je me trouble à m'y chercher, comme au fond de la caverne je voudrais chercher d'abord mon reflet, orgueil, je dois encore réfléchir et reconnaître la vision et l'imaginaire étrangers. Je les reconnais : je les connais, je les revois. Insuffisant, je me mens, je ne suis pas assez dedans, je m'attends, je dois apprendre, je dois l'écouter, je dois parler d'elle. Shadows still pass too fast or take their time ; here space is multiplied and awaits my comprehension and already the question : « how is it done?” For I dare not enunciate “how does it work?”, I always demand of a photograph that I leave the imprint of a place and not a moment, a reality and not a draught of the imaginary, the image of a memory, but not its emotion, am I being too figurative? Or lazy. And must we always, because of some ancient curse, look for what we already know or could see elsewhere, in is icon? Recognition: this is a tree, this is really an apple, here is the sea, here is a landscape, next to this landscape is the same landscape a different time of day, okay, this is a winter or somewhere else, look, oh, a cloud, a film set of a Western, the wind has blown through here a fury through a song, but a walk about it without having seen it; painting could be livable image, and preferably lived in, the ancient memory of my discovery of the Louvre and those painted girls (nudes: I like being told a story), painting and its long slow labor and I am thankful for the images of Patricia Dubien. When I see them, I tell myself the stories I need, I can travel without fear of getting lost and I live in them and settle into them, into the turmoil of searching for myself at the bottom of a cavern; first I look for my reflection, pride, I must still think and recognize the vision and odd imaginings. I recognize them: I know them, I am seeing them again. Inadequate, I feel, I’m not inside them enough. I wait I must learn, I must listen to her, I must speak of her

Pierre Rochigneux .
décembre 2004
 
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Dans un premier temps je définirais l'esprit de la peinture de par deux mots qui s'imposent à moi quand je la regarde: vastitude et intimité.
Son apparente simplicité respire ce paradoxe qui fait tension, fruit d'un travail acharné et d'une ténacité sans faille dans la vision qu'elle porte et décline en variations continues, d'une surface l'autre, d'un format l'autre. Ces pures étendues horizontales, se déployant comme des figurations d'harmonies spectrales de couleurs, vibrent dans une solitude sereine.
Grandeur des lignes, dénuement de l'espace qui ne lasse pas de capter comme le ciel : toujours le même, jamais le même.
Entouré de ces larges déclivités chromatiques, une autre impression me vient: celle de monumentalité dans l'abstraction. Impression qui se confirme et se renforce particulièrement dans les tout petits formats. A ce niveau il y a un effet de basculement de la vision, comme si, par une fenêtre, le regard plongeait dans une immensité onirique.
Si une oeuvre est le portrait de son auteur, je parlerais de probité et de discrétion. Elle ne cherche pas à s'imposer par des moyens à l'estomac. Ce n'est pas son registre. Se situant loin des valeurs de choc et de rupture, sa peinture a, sans y paraître, une audace tranquille aux antipodes d'une quelconque volonté de pouvoir.
Et c'est le pouvoir de séduction de cette pure peinture, qui n'en veut pas d'autre.

Alain Joly .
janvier 2002
 
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